Au fil du temps et de mes réflexions, lors de mes accompagnements et mes conversations de cœur avec des amis, des clientes ou des gens qui ont simplement croisé mon chemin, un thème revient souvent : la pression de choisir un camp, de trancher et le poids de la dualité… C’est comme si on se racontait que la vie ne pouvait se vivre qu’en noir ou blanc. Pourtant, plus j’avance, plus je ressens que la voie du milieu est un chemin puissant, bien que souvent oublié. Ça vous arrive, vous aussi, de vous sentir tiraillé, pris entre deux dualités?
- La dualité est un réflexe, pas une fatalité
Dans notre société, on apprend tôt à séparer et à faire la part entre le bon du mauvais, le succès de l’échec, le positif du négatif. Mais à force de découper la vie en morceaux, on s’éloigne de sa fluidité naturelle et on peut en venir à se sentir soi-même ‘’séparé’’… Ce que j’observe, c’est que plus on s’autorise à accueillir la réalité et toutes les nuances faisant partie du grant Tout, plus on gagne en paix intérieure.
- Accueillir ce qui est, sans tout vouloir contrôler
Par expérience, lorsque je relâche et que je me libère des attentes rigides ou de mes jugements trop tranchés, je ressens rapidement un apaisement. C’est instantané. C’est comme une permission que je donne à la vie de respirer à travers moi.
- Les cycles font partie de l’expérience humaine
En faisant une analogie avec les marées, je considère que nos vies passent par des élans et des ralentis, des va-et-vient. Apprendre à ne pas résister à ces cycles naturels m’aide à me sentir plus vivante,et à vivre plus facilement des moments d’inconfort.
- On est tous interconnectés
Aussi, mon constat est qu’en jugeant les autres, on se juge aussi soi-même consciemment ou pas. Et à l’inverse, en cultivant la bienveillance, on l’émane aussi en soi et autour de soi. En me rappelant que nous sommes tous interconnectés, j’ai remarqué que la qualité de mes relations s’améliore et ça adoucit mon regard sur le monde.
- L’erreur n’existe pas… il n’y a que des expériences. Tout fait partie du chemin.
Chaque expérience a sa place. Sur le moment, ce n’est pas nécessairement évident, mais avec le temps et la pratique, je remarque que j’intègre une plus grande acceptation des aléas de la vie. Ma compréhension s’affine à l’effet que chaque détour fait partie de l’expérience. Chaque choix, chaque action a une conséquence. C’est une loi de la nature.
Avec tout ça, je n’ai toujours pas découvert de recette miracle qui provoque instantanément le bonheur. Je profite de mon vécu et je permets que s’installe en moi une plus grande ouverture aux changements avec une douce résilience. J’apprends à chaque moment et j’adapte ma pratique, parfaite ou pas; Une pratique sincère. Et au jour le jour, une profonde conviction s’installe en moi quant à la façon dont on perçoit la vie et cela influence tout ce qui en émerge. La paix et la joie profonde n’est pas une destination… c’est un choix, à chaque instant notamment lorsque je choisis d’être centrée.
