Depuis quelques mois, j’ai remarqué des changements… Depuis que j’ai intégré de nouveaux éléments dans mon rituel, j’ai plus de vitalité, d’élan spontanés. Je vis les effets d’une expérience transformationnelle. Je me sens plus naturellement légère et joyeuse. Aussi, je constate que mon élan de créativité prend de plus en plus d’expansion… Il me semble que tout ça a un lien avec les techniques de libération que je pratique quotidiennement, avec les exercices énergétiques qui font bouger le corps et à la reprogrammation de jeunesse activée.
Il est vrai que j’ai rarement manqué d’idées dans ma vie et que les projets émergent naturellement dans mon esprit. Avec ce constat, il m’est venue une question existentielle: Suis-je défectueuse? Ou alors, ai-je un don ou un gène spécial qui me permet d’inventer, de créer, d’imaginer rapidement et avec autant d’aisance dans de multiples angles ? Est-ce normal que ce soit aussi facile pour moi alors que d’autres personnes vivent des enjeux notamment des défis liés au syndrome de la page blanche qui affecte et ralentit certains axes de leur vie?
Ce questionnement peut parfois me faire glisser dans un genre de crainte face à l’illusion d’un danger qui me menacerait alors que naît la pensée que j’ai trop d’idées, que c’est terrible de ne pas pouvoir toutes les concrétiser et que c’est peut être un signe que je frôle la folie!
J’aimerais me dégager de la croyance qui me revient trop souvent à l’esprit à l’effet que « je n’aurai pas assez d’une vie pour réaliser tous mes projets et les belles idées qui me viennent ». De plus, il vient à mes oreilles l’opinion des gens qui manquent de projets, ou-je-ne-sais-trop-quoi, qui m’encouragent à ralentir, qui m’invitent à m’arrêter un instant, et qui tentent de me convaincre que je devrais me donner la permission de ne rien faire, que ça me ferait certainement du bien. C’est surtout dans leur regard que je me sens anormale mais au fond…
En vérité, tout part de soi. Je suis responsable de ce que je ressens et de comment j’organise ma vie. Leurs points de vue les regardent. En fait, ils parlent d’eux, pas de moi.
Plutôt que de me critiquer, de me sentir mal et d’essayer de changer pour plaire à tout le monde, il me serait plus utile d’entretenir des pensées réalistes et optimistes telles que: « Je réalise mes projets avec joie, grâce et légèreté et je ressens la gratitude et la satisfaction en tout temps, maintenant, toujours ».
Entre vous et moi, je ne prétends nullement que toutes ces belles idées qui me viennent m’appartiennent. Non! De mon point de vue, les idées voyagent et elles sont libres de droit. Elles traversent l’Univers et on les capte au passage, ou pas. Et encore mieux que ça, les idées les plus brillantes, intelligentes, tout comme les plus originales et celles qui pourraient nous sembler négatives, me semblent être réplicables, utilisables par plusieurs et donc, durables. En quelque sorte, ma façon de considérer l’évolution des idées est comme si elles passaient dans le champ énergétique à un moment donné, de façon aléatoire et que, lorsque nous vibrons à une fréquence similaire, nous puissions les capter et les manifester dans la réalité, ou pas, à notre convenance. Je crois que ce mouvement, comme une danse, agit selon notre niveau de conscience, alors que nous faisons des choix volontairement ou ça se produit inconsciemment. Peut-être aussi que tout ça s’opère en mode ‘’pilote automatique’’. (Je pourrais écrire tout un livre sur ce sujet. C’est fascinant! mais bon, je vais me concentrer à conclure l’article actuel).
Avec l’histoire que je me raconte au sujet de la créativité qui anime ma façon d’expérimenter la vie, je regarde autour dans le but de trouver une personne qui me comprendrait, sans me juger, et avec laquelle je pourrais avoir un échange enrichissant. Heureusement, j’ai quelques amies qui semblent expérimenter ça elles aussi.
Je pense entre autres à une amie de longue date qui me confiait se sentir régulièrement habitée par ce genre d’intense stimuli créatif débordant. À cet effet, elle en est même venue à adapter sa façon de faire des affaires en modelant son horaire de travail pour réussir à faire plus d’espace aux projets qui la dynamisent. J’en profite de temps à autre pour en jaser avec elle. J’apprécie lorsque nous prenons le temps de réfléchir ensemble, de brainstormer et d’imaginer les possibilités de cocréation… Est-il possible d’en venir à maîtriser ce flow incessant d’étincelles d’inspiration plus stimulantes les unes que les autres?
C’est plutôt rare que j’en parle ouvertement… Il n’y a qu’une poignée de personnes de confiance avec lesquelles je me permets de m’exprimer sans filtre… En même temps, je considère étrange de considérer le sujet de la créativité débordante tel un tabou alors que l’élan vient tout naturellement. Une vie enrichissante et épanouissante ne passe-t-elle pas par la créativité?
En même temps, il m’arrive de ressentir que je fais face à un enjeu de taille: Il y a 24 heures dans une journée et nous dormons environ un tiers de celles-ci. On nous répète que la vie est courte et qu’il faut en profiter maintenant. Alors, même si tous ces projets sont, à mes yeux, pour la plupart joyeux et motivants, la crainte de manquer de temps pour tout faire me crée une pression. Oui! Imaginez; ma créativité m’occasionne un stress chronique! Parfois, j’en oublie même le plus grand pouvoir qui m’habite et je sombre dans le découragement de ne pas y arriver… STOP!
Comme la plupart des personnes saines d’esprit, je détiens le plus grand pouvoir; celui de choisir dans quelle direction je dirige mon attention. Pour en profiter consciemment, une étape importante consiste à m’observer et à revenir à la réalité. Quels sont les faits? Notamment, il y a 24 heures dans une journée du moins, dans la culture et la société où j’évolue actuellement. Puis, je peux choisir de quelle façon je vivrai ma journée ainsi que les éléments qui la composeront. Puis, il s’agit de choisir les actions que je poserai, en privilégiant les plus adéquates par rapport à mon objectif; Celles qui contribueront à ce qui est vraiment important pour moi fin d’optimiser les possibilités de ressentir de la satisfaction et de la joie.
Oser en parler pour démystifier
J’aime me rappeler que, peu importe le défi que je rencontre, je peux trouver une personne à qui en parler. Par expérience, bénéficier d’un point de vue extérieur est utile, la plupart du temps. Les échanges dans le respect m’aident à clarifier mes idées et ce qui en émerge me permet d’aller plus loin.
Est-ce qu’il t’arrive, toi aussi, de ressentir du stress par rapport aux nombreux projets que tu voudrais réaliser? Quels sont tes meilleurs trucs qui te permettent de créer avec sérénité?
